La HAS confirme que ces produits sont « efficaces et utiles pour répondre aux besoins des personnes réticentes aux vaccins à ARNm et à celles qui présentent une contre-indication ». Cependant, leur place dans la stratégie vaccinale reste en seconde intention pour le moment, après les vaccins à ARNm bivalents, qui sont recommandés en première intention quels que soient les vaccins utilisés précédemment. VidPrevtyn Beta est constitué à partir de la protéine Spike (S) recombinante du Sars-CoV-2. Il a démontré une bonne réponse immunitaire contre les variants BA.4/5. Mais la HAS souhaite attendre de nouvelles données d’efficacité clinique pour le valider en première intention. Nuvaxovid était déjà autorisé en primo-vaccination. C’est un vaccin à protéine recombinante qui utilise aussi la protéine Spike (S) du Sars-CoV-2. La HAS autorise désormais son utilisation en rappel homologue (même produit que pour la primo-vaccination) et hétérologue (un autre vaccin utilisé auparavant), du fait d’une bonne efficacité et d’une bonne tolérance. Dans l’attente de données complémentaires, l’autorité sanitaire « préconise d’utiliser de préférence les vaccins à ARNm pour la dose de rappel des femmes enceintes ». En revanche, la HAS a émis un avis défavorable à l’utilisation en primo-vaccination du vaccin VLA2001 de Valneva, un produit composé d’un virus entier hautement purifié, qui avait obtenu une AMM européenne le 24 juin 2022. En cause, le manque de données cliniques d’efficacité vis-à-vis des variants actuels, en particulier par comparaison avec les vaccins déjà utilisés (seules des données par rapport au vaccin d’AstraZeneca sont disponibles). La HAS a réaffirmé l’importance du rappel, une arme « indispensable » pour protéger les personnes à risque de forme sévère de la maladie. D’autant qu’actuellement, seulement 23% des 80 ans et plus, et 38% des 60-79 ans sont à jour de leurs injections. Cette dose additionnelle (quel que soit le nombre de doses déjà administrées précédemment) est recommandée 3 mois après le dernier rappel pour les personnes de plus de 80 ans et les immunodéprimés, et 6 mois pour tous les autres
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