Tous les patients qui n’avaient pas de diabète préexistant et qui ont eu au moins un prélèvement positif pour le SARS CoV-2 ont été analysés. Entre mars 2020 et mars 2021, 126 710 vétérans américains ont été considérés comme exposés et ont été comparés aux vétérans qui n’avaient pas de prélèvement positif pour le SARS CoV-2 au cours de la même période de temps (n = 2 651 058). L’infection SARS CoV-2 a été associée à un risque supérieur de survenue d’un diabète en comparaison des sujets qui n’avaient pas de test positif parmi les hommes. En effet, à 120 jours, l’odds ratio était de 2.56 (IC 95 % = 2.32 – 2.83) et en fin de suivi, l’odds ratio était de 1.95 (1.80 – 2.12). Cela n’était pas le cas chez les femmes : à 120 jours, l’odds ratio était de 1.21 (0.88 – 1.68) et en fin de suivi l’odds ratio était de 1.04 (0.82 – 1.31). Chez les participants qui ont eu besoin d’être hospitalisés pour infection à SARS CoV-2, le COVID est aussi associé à un risque supérieur de diabète chez les hommes à 120 jours (odds ratio = 1.42 ; 1.22 – 1.65) et à la fin du suivi (1.32 ; 1.16 – 1.50) mais non chez les femmes (odds ratio = 0.72 ; 0.34 – 1.52 à 120 jours et 0.80 ; 0.44 – 1.45 à la fin du suivi). Toutes les interactions entre le sexe et l’infection au SARS CoV-2 étaient significatives. En conclusion, l’infection à SARS CoV-2 est associée à un risque supérieur de survenue d’un diabète chez les hommes mais pas chez les femmes, même après prise en compte de la surveillance supérieure liée à une hospitalisation.
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