Sanofi va demander l’approbation réglementaire de son vaccin contre le Covid-19
Ce mercredi 23 février, le Français Sanofi et le Britannique GSK ont annoncé dans un communiqué qu’ils allaient demander l’approbation réglementaire de leur vaccin (recombinant avec adjuvant) contre le Covid-19 aux Etats-Unis et dans l’Union européenne, au terme d’essais de phase III menés sur des milliers de participants.
Les laboratoires annoncent en effet des résultats positifs à grande échelle pour leur candidat vaccin, mais ils n’ont pas encore rendu publiques les études sur lesquelles se basent les résultats évoqués.
"Deux doses du vaccin Sanofi-GSK dans la population séronégative confèrent une efficacité de 100% contre les formes sévères" de Covid et les hospitalisations, indiquent-ils. L’efficacité est de "75% contre les formes modérées à sévères" et de "57,9% contre toutes les formes symptomatiques", ce qui est "comparable à l’efficacité des vaccins déjà disponibles, dans un environnement dominé par de nombreux variants", ajoutent Sanofi et GSK.
Les géants pharmaceutiques assurent qu’il peut être utilisé en rappel, "quelle que soit la technologie employée pour les vaccins administrés en primo-vaccination et ce dans toutes les tranches d’âge", précise Thomas Triomphe, vice-président exécutif de Sanofi Pasteur, dans le communiqué.
"Pour les participants ayant reçu un vaccin ARNm ou adénovirus déjà autorisé, le vaccin Sanofi-GSK utilisé comme dose de rappel a induit une augmentation significative des titres d’anticorps neutralisants de l’ordre de 18 à 30 fois, quelle que soit la technologie vaccinale employée (ARNm ou adénovirus) et dans toutes les tranches d’âge", indiquent en effet les laboratoires.
Lorsqu’il a été utilisé en primovaccination (deux doses) suivi d’une vaccination de rappel, "les titres d’anticorps neutralisants ont augmenté de l’ordre de 84 à 153 fois comparativement aux titres précédant l’administration de la dose de rappel".
Pour rappel, le géant français avait dû repousser à deux reprises son calendrier concernant ce vaccin. S’il souhaitait le rendre disponible avant la mi 2021, un problème de dosage avait causé un retard de six mois, puis des difficultés pour trouver des participants n’ayant jamais été contaminés avaient engendré un nouveau retard.
En parallèle, la laboratoire Sanofi avait également dû renoncer à son projet de vaccin anti-Covid à ARN messager, estimant qu’il arriverait trop tard sur le marché.
Cette annonce ouvre la voie à une mise sur le marché prochaine, à condition que les autorités sanitaires donnent leur feu vert.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus