Après 15 335 990 personnes/année de suivi (suivi moyen de 12.9 années), 725 enfants ont eu un diagnostic de tumeur du système nerveux central. L’âge moyen au diagnostic était de 7 ans et 342 (soit 47.2 %) des enfants étaient des filles. Le taux d’incidence ajusté de tumeurs du système nerveux central pour 100 000 personnes/année était de 5 chez les enfants nés de mères ayant utilisé récemment une contraception hormonale (≤ 3 mois avant le début et pendant la grossesse) ; il était de 4.5 pour les enfants nés de mères ayant utilisé préalablement une contraception hormonale (arrêtée plus de 3 mois avant le début de la grossesse) et de 5.3 pour les enfants nés de mères n’ayant jamais utilisé de contraception hormonale. Les hazards ratios correspondants étaient de 0.95 (IC 95 % = 0.74 – 1.23), donnant une différence de taux d’incidence de tumeurs du système nerveux central de – 0.3 (IC 95 % = - 1.6 à + 1) pour l’utilisation récente ; il était de 0.86 (0.72 – 1.02) avec une différence de taux d’incidence de – 0.8 (- 1.7 à + 0) pour l’utilisation d’une contraception hormonale plus de 3 mois avant le début de la grossesse, tout cela en comparaison avec l’absence d’utilisation de contraception. Il n’y avait pas d’association en fonction du type de contraception hormonale. En conclusion, chez les enfants danois, il n’y a pas d’association statistiquement significative entre la contraception hormonale maternelle et le risque de tumeurs du système nerveux central.
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