Dose de rappel : le vaccin Moderna approuvé par l’EMA pour les plus de 18 ans
Une semaine après que la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé de ne pas effectuer la dose de rappel contre le Covid avec Spikevax, le vaccin de Moderna, estimant que des doutes subsistaient concernant la dose à administrer et l’âge limite, l’Agence européenne du médicament (EMA) a approuvé, ce lundi, l’utilisation de ce vaccin dans le cadre de la campagne de rappel pour les personnes majeures. "Les données ont montré qu’une troisième dose de Spikevax administrée 6 à 8 mois après la deuxième dose a entraîné une augmentation des niveaux d’anticorps chez les adultes dont les niveaux d’anticorps diminuaient", écrit l’EMA dans un communiqué, précisant que "la dose de rappel correspond à la moitié de la dose utilisée pour le schéma de primovaccination". Début octobre, l’Agence avait déjà donné son feu vert au vaccin de Pfizer/BioNTech pour la dose de rappel pour les personnes de 18 ans et plus, "au moins 6 mois après la deuxième dose". L’EMA avait en outre recommandé l’administration d’une dose supplémentaire de vaccin à ARN message, Comirnaty ou Spikevax "pour les personnes dont le système immunitaire est gravement affaibli, au moins 28 jours après leur deuxième dose". Des résultats positifs chez les 5-11 ans Par ailleurs, le laboratoire Moderna a annoncé dans la même journée de premières données positives de l'étude de phase 2/3 de son vaccin, menée auprès de 4.753 participants de 6 à 11 ans. "Cette analyse intermédiaire a montré une solide réponse en anticorps neutralisants après deux doses d'ARNm-1273 au niveau de dose de 50 µg avec un profil d'innocuité favorable", indique Moderna dans un communiqué. Le laboratoire précise que "la majorité des événements indésirables étaient d'intensité légère ou modérée" et que "les événements indésirables les plus fréquemment sollicités étaient la fatigue, les maux de tête, la fièvre et la douleur au site d'injection" Ainsi, Moderna prévoit de soumettre ces données au Food and Drug Administration des États-Unis (FDA), à l’Agence européenne du médicament (EMA) et d'autres régulateurs mondiaux "à court terme". En parallèle, le laboratoire poursuit l’étude de son vaccin auprès des enfants âgés de 6 mois à moins de 6 ans. De son côté, l’utilisation du vaccin de Pfizer/BioNTech pour les enfants de 5 à 11 ans – qui serait efficace à 90,7 % pour prévenir les formes symptomatiques de la maladie au sein de cette tranche d’âge - est en cours d’étude par la Food and Drug Administration (FDA) qui pourrait donner son feu vert à tout moment.
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