C’est pourquoi, depuis 2004, a été mis en place un programme national de dépistage organisé du cancer du sein (PNDOCS) qui consiste à inviter les femmes de 50 à 74 ans à effectuer une mammographie tous les 2 ans. Une évaluation de de programme sur la période 2004-2014 vient d’être publiée par Santé Publique France. Il en ressort que la baisse de la participation observée depuis quelques années se poursuit : en 2016, seule 1 femme sur 2 (50,1%) s’est faite dépister, avec une participation variable d’un département à l’autre. Par ailleurs, "la plupart des indicateurs de performance attestent de la qualité du programme français, condition nécessaire à une réduction de la mortalité", soulignent les auteurs de cette étude, avec en particulier une progression de la valeur prédictive positive d’un dépistage positif (c’est-à-dire la probabilité d’avoir un cancer si le dépistage est positif), qui était de 8,5 % en 2014. Le taux de cancers détectés à l’issue de la procédure de dépistage est resté stable sur l’ensemble de la période : 7 pour 1 000 femmes dépistées, dont 1,0 cancer canalaire in situ, 1,9 cancer invasif de petite taille et 3,9 cancers invasifs sans envahissement ganglionnaire.
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