D’où l’intérêt de cette étude incluant 15 480 patients diabétiques sans pathologie cardiovasculaire athéroscléreuse au début de l’étude, assignés de manière randomisée à recevoir des capsules de 1 g contenant soit des acides gras n-3 (groupe acides gras), soit du placebo (huile d’olive) et cela chaque jour. Le critère d’évaluation principal était le 1er événement vasculaire grave, c’est-à-dire infarctus du myocarde non fatal ou accident vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire ou décès vasculaire, sauf une hémorragie intracrânienne confirmée. Au cours d’un suivi moyen de 7.4 années (taux d’adhérence 76 %), un événement vasculaire grave est survenu chez 689 patients (8.9 %) dans le groupe acides gras et chez 712 (9.2 %) dans le groupe placebo, donnant un rapport des taux de survenue de 0.97 (0.87-1.08, p = 0.55). Le critère composite d’événement vasculaire grave ou de revascularisation est survenu chez 882 patients (11.4 %) et 887 patients (11.5 %) respectivement donnant un rapport de taux de 1 (0.91-1.09). Le décès, quelle qu’en soit la cause, est survenu chez 752 (9.7 %) dans le groupe acides gras et 788 (10.2 %) dans le groupe placebo donnant un rapport de taux de 0.95 (0.86-1.05). Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes pour ce qui concernait les taux d’effets secondaires non fatals. Chez les patients diabétiques sans pathologie cardiovasculaire évidente, il n’y a pas de différence significative dans le risque de survenue d’événements vasculaires majeurs entre ceux qui prennent une supplémentation par oméga 3 et ceux qui reçoivent du placebo.
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