Les benzodiazépines doivent apposer sur leur boite un pictogramme de niveau 3, le plus élevé, alors que les opioïdes sont au niveau 2.
Le Journal Officiel a publié le 18 mars une actualisation du système nerveux central (SNC) nécessitant l’apposition, sur leur boite, d’un pictogramme de vigilance concernant la sécurité routière. Il s’agit de l’arrêté du 13 mars 2017 modifiant l’arrêté du 8 août 2008. Selon APMnews, la nouvelle liste comprend 237 molécules indiquées dans un trouble du SNC dont 72 molécules ont fait l'objet d'une révision ce qui a donné lieu à une modification du pictogramme pour 15 d'entre elles. Il s'agit en particulier des benzodiazépines anxiolytiques, qui sont passées du niveau 2 "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé", au niveau 3 le niveau le plus élevé "Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite, demandez l'avis d'un médecin". A noter, que les opioïdes, dans leur grande majorité, bénéficient d’un niveau 2 ! Certaines molécules ont, en outre, été ajoutées : la dihydroergotamine (solutions pour pulvérisation nasale), les antiépileptiques stiripentol (Diacomit), lacosamide (Vimpat), rétigabine (Trobalt) et pérampanel (Fycompa), ou encore les antipsychotiques quétiapine (Xeroquel), aripiprazole (Abilify), palipéridone (Trevicta). Les laboratoires ont 6 mois pour appliquer ces changements.
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