“LA COERCITION C'EST NON ! Manifestation le 17 novembre !” : sur les réseaux sociaux, l’Intersyndicale nationale des internes (Isni), ne cache pas sa colère. Si le Gouvernement a fait le choix d’ignorer la mobilisation inédite des étudiants en médecine depuis plus d’un mois en faisant passer en force l’ajout d’une quatrième année d’internat au DES* de médecine générale dans le PLFSS 2023 par le 49.3, le syndicat entend ne rien lâcher. “À ce jour, toujours aucune garantie satisfaisante concernant notre avenir : maintien de la 4ème année de médecine générale, des mesures contre notre liberté d'installation”, dénonce Olivia Fraigneau, sa présidente. “Pendant ce temps, personne ne parle de revaloriser les internes”, pointe-t-elle encore. L’Isni, comme l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), appelle donc tous les carabins à une grande mobilisation à Paris, le 17 novembre prochain, ainsi que dans toutes les villes de France. “On va se faire entendre”, promet Olivia Fraigneau. “Le 17/11 nous défilerons de nouveau à Paris et dans toute la France pour protester contre la quatrième année de MG et les propositions de loi visant à réguler l'installation des médecins venant de l'Assemblée nationale et du Sénat”, écrit de son côté l’Anemf, en utilisant le hashtag #cauchemarenmédecine.
Concrètement, les syndicats représentatifs demandent l’abandon du projet de quatrième année d’internat de médecine générale, la suppression de l’interdiction de l’intérim médical et la revalorisation du statut des internes. “On compte sur vous, car c'est tous ensemble que nous ferons changer les choses. Restons mobilisés”, insiste le syndicat. De son côté, l’InterSyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) est en train de sonder ses adhérents pour rejoindre cette grande mobilisation.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus