Remboursement, patients concernés, réglementation : on vous explique tout sur la télésurveillance médicale
Les médecins peuvent-ils aujourd’hui se passer des outils numériques ? Entre les téléconsultations, les thérapies digitales, ou encore le carnet de santé numérique, l’e-santé est en plein essor et promet de grandes avancées aux soignants comme aux patients. Mais face à toutes ces nouveautés, il y a de quoi se sentir perdu, voire inquiet. Avec Franck Le Meur, président-fondateur de Techtomed, nous vous aidons à y voir plus clair.
Suivre un patient à distance ? C’est désormais devenu une habitude pour de nombreux médecins. On parle beaucoup de téléconsultations depuis la crise du covid notamment, mais la télésurveillance n’est pas en reste.
Entré dans le droit commun du remboursement le 1er juillet 2023 après le programme d’expérimentations Etapes, cet outil est en plein essor. Il permet à un professionnel de santé d’interpréter à distance les données de santé d’un patient recueillies sur son lieu de vie, grâce à l’utilisation d’un dispositif médical numérique comme un objet connecté, une application mobile ou un site Internet.
Selon le ministère de la Santé, la télésurveillance est particulièrement adaptée aux personnes à risque d’hospitalisation ou de complication de leur maladie. On parle ici de patients souffrant de diabète, d’insuffisance cardiaque, rénale, respiratoire, ou ceux qui portent une prothèse cardiaque implantable.
La télésurveillance leur permettrait de stabiliser leur maladie, voire d’améliorer leur état de santé, grâce à un suivi rapproché et une prise en charge plus rapide. Elle apparaît également comme un bon moyen d’améliorer la coordination des soins et de désengorger les hôpitaux.
Alors, la télésurveillance peut-elle vraiment améliorer la qualité de vie des malades ?
Ne présente-t-elle que des avantages ?
Qu’en pensent les médecins ?
On en discute aujourd’hui dans Parlons peu, parlons e-santé !
Ecrit et réalisé par : Justine Maurel
Coprésenté par : Franck Le Meur
Produit par : Egora
Hébergé par : Saooti
Enregistrement, montage et mixage : Justine Maurel
Musiques : Adobe Stock
Vignette : Justine Maurel
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