"Le déclin français de la pédiatrie, en comparaison à nos voisins européens, doit enfin cesser", écrit le Syndicat national des pédiatres français (SNPF) dans un communiqué diffusé ce mardi 26 septembre. Face à l’urgence, l’organisation annonce suivre le mot d’ordre de fermeture des cabinets le 13 octobre prochain, lancé par quatre syndicats représentatifs des médecins libéraux (le SML, l’UFML-S, Avenir Spé-Le Bloc et la FMF) et suivi par MG France, la CSMF, Reagjir et Médecins pour demain. Le syndicat, qui alerte sur la "dégradation continue des conditions de travail des pédiatres ambulatoires", attend de la reprise des négociations conventionnelles une "revalorisation conséquente de l’exercice pédiatrique". Car comme les autres organisations syndicales, il témoigne de la "difficulté croissante à gérer une entreprise médicale tout en respectant les bonnes pratiques et leurs évolutions". Les pédiatres dénoncent en outre "l’insuffisante reconnaissance de leur expertise malgré une formation initiale puis continue, et un exercice exclusivement dédié à l’enfant de 0 à 18 ans". "La réponse aux besoins croissants de santé de nos enfants nécessite une augmentation du nombre de pédiatres en formation, réclamée depuis plusieurs décennies", écrivent-ils encore.
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