La recherche d'un logement pour y installer son cabinet est un long chemin parfois semé d'embuches. En janvier 2013, Isabelle Beaussier pensait avoir trouvé la perle rare lorsqu'elle visite une ancienne menuiserie à Fougères, situé près de Rennes. A l'étage, une habitation et au rez-de-chaussée, un cabinet médical. Les locaux sont habitables en l'état. Le cabinet, quant à lui, nécessite des travaux. Le Dr Beaussier acquiert tout de même le bien pour la somme de 220.000 euros, rapporte Ouest France. C'est à ce moment là que les ennuis commencent. Pendant un an, les problèmes s'accumulent en effet : la chaudière doit être remplacée, le toit fuit… Au total, le médecin doit s'acquitter de lourds travaux pour un montant de 250.000 euros. Ce n'est qu'en juillet 2014 qu'elle apprend que sa maison a été mise sous hypothèque une semaine avant la signature de l'acte de vente ! Les notaires, qui ont réalisé la transaction, ne l'auraient appris que plusieurs mois après. Isabelle Beaussier est mise en demeure et doit payer 178.000 euros sous huit jours. Elle décide de porter plainte contre les notaires et ferme son cabinet. Elle gagne finalement son procès en juin 2018 mais n'obtient que 5 000 euros pour préjudice moral. Une somme bien modeste au regard des dépenses engagées pour les travaux afin d'installer son cabinet. [avec Ouest France]
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