“En colère”, “épuisées par leurs mauvaises conditions de travail”, les sages-femmes, déçues par la récente revalorisation salariale, font à nouveau entendre leurs voix. Dans un communiqué, l’Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF) réclame, par voie de communiqué, la mise en place d’un certain nombre de mesures.
Sages-Femmes / Appel à la grève les 22-23-24-25 octobre 2021 https://t.co/aXYXv4ChjW
— UNSSF (@SyndicatUNSSF) October 16, 2021
L’UNSSF demande : une réécriture urgente des décrets de périnatalité en y intégrant des ratios de professionnels par secteur d’activité, afin de garantir une qualité de vie au travail et une prise en charge respectueuse des familles ; une augmentation des rémunérations tout mode d’exercice confondu ; une augmentation du budget dédié à la Cnam avant la reprise des négociations de l’avenant 5 à la convention nationale des sages-femmes libérales ; la visibilité des sages-femmes managers en périnatalité dans la gouvernance de l’hôpital ; l’engagement de l’intégration universitaire de la formation des sages-femmes.
Jeudi 7 octobre, jugeant les mesures récemment annoncées par le Gouvernement - une prime de 100 euros net et une augmentation mensuelle de 100 euros brut en plus des 183 euros du Ségur - insuffisantes, alors que les compétences des sages-femmes ont été considérablement élargies ces dernières années, des milliers de sages-femmes étaient descendues dans les rues.
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