Fin de vie : la convention citoyenne voulue par Macron commencera début décembre
Ils seront 150. 150 Français seront tirés au sort ces prochaines semaines pour participer aux débats sur la fin de vie, souhaité par le Président Macron. Cette centaine de Français devra se rendre régulièrement disponible pour trois jours de débats consécutifs. Ce tirage au sort sera effectué avec une pondération en fonction du sexe, de l'âge, du lieu d'habitation, du métier et du niveau d'éducation des personnes.
Il n’aura pas "de critères excluants", a par ailleurs annoncé Claire Thoury, membre du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et chargée d'organiser ces débats, lors d’une conférence de presse ce jeudi 28 septembre. Ainsi, aucun participant ne sera écarté à cause de sa religion, de son métier ou de son vécu personnel. "Il y aura forcément un peu (de biais)", a admis Claire Thoury. En effet, les personnes désignées pourront refuser de participer aux débats.
Officiellement, la convention sera lancée "le vendredi 9 décembre", a indiqué Claire Thoury. "Les travaux se termineront à la mi-mars." A partir de ses conclusions, le Gouvernement décidera de changer ou pas la loi Claeys-Leonetti sur l’accompagnement médical de la fin de vie, en incluant éventuellement une aide active à mourir, jugée envisageable par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) "à certaines conditions strictes".
L’Elysée et le Gouvernement ont renvoyé la responsabilité des débats à cette convention citoyenne, sur le modèle de celle qui avait été installée sur la question du climat en 2019 et 2020. L’Etat n’avait cependant retenu qu’une partie de ses propositions.
[avec AFP]
La sélection de la rédaction