“Vous êtes déjà plus de 10 000 à avoir signé le #referendumhopital”, écrit le 11 juin “Notre hôpital, c’est vous”, sur son compte Twitter. L’association, issue des mouvements de défense de l’hôpital public particulièrement liés aux collectifs Inter-Urgences et Inter-Hôpitaux, porte en effet depuis le début du mois un référendum d’initiative partagée (RIP) sur l’hôpital public pour pousser à la réforme de celui-ci.
#Merci
Vous êtes déjà plus de 10 000 à avoir signé le #referendumhopital !
On atteint les 20 000 d'ici la semaine prochaine ?
Sauvez l'hôpital, signez le référendum !
En savoir plus et signer https://t.co/TbyvJhvyd3 pic.twitter.com/Zfq1DhjCtc— Notre Hôpital c'est vous (@NotreHopital) June 11, 2021
Le RIP est une procédure autorisée par la Constitution, qui permet d’organiser un référendum sur une proposition de loi présentée par au moins un cinquième des parlementaires et soutenue par un dixième des électeurs. Soit par 185 parlementaires et 4,7 millions d’électeurs. Le 10 juin, 170 parlementaires avaient déjà déclaré leur intention de le signer, rapporte l’association. 5 mesures phares Le référendum comprend cinq mesures phares : Garantir l’égalité d’accès aux soins de qualité, via “une meilleure gestion de la politique de santé de l’Etat autour des besoins en santé de la population, en fonction des territoires, et de justes coûts” ; Assurer un nombre suffisant de soignants via la détermination par la Haute autorité de santé d’un nombre minimal de soignants par patients ; Définir la quantité de lits en fonction des besoins de la population, “de manière juste, objective et indépendante” ; Revoir le financement de l’hôpital public, en exigeant “qu’un débat soit organisé avec tous les acteurs du système de santé, ainsi que les citoyens pour déterminer les priorités et les besoins” et en rendant “transparentes les conditions de financement des hôpitaux” ; et enfin : mettre en place la démocratie sanitaire en “faisant en sorte que les usagers et le personnel hospitalier soient associés aux prises de décision de l’hôpital”.
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M A G
Non
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