"Il y a effectivement un engorgement", a admis la directrice de l'ARS de Normandie, ce mardi. Elle réagissait à une récente tribune de 14 chefs de service dénonçant une situation "très préoccupante".
La responsable de l'ARS de Normandie partage le constat mais pas forcément les solutions. Christine Gardel, directrice de l'Agence, a reconnu ce mardi un "engorgement des urgences". Elle réagissait à la récente tribune de 14 chefs de services parue dans Le Monde, qui alertaient sur la situation alarmante qu'ils observent au quotidien dans leurs établissements.
Mais, alors que les médecins dénoncent un manque récurrent de moyens, la directrice de l'ARS s'interroge sur l'organisation. "La solution n'est pas simplement le nombre" de personnels ou de lits. "Est-ce que la réponse est juste le nombre de personnel ou la réorganisation des urgences ?", s'est-elle interrogée. "Il y a aux urgences un certain nombre de patients qui ne relèvent pas des urgences", a souligné Christine Gardel, citant des gens qui viennent "pour un renouvellement d'ordonnance" parce qu'ils "n'ont pas de médecin traitant" ou pour "des points de suture". Quand les urgences saturent par manque de lits, "il faut travailler sur l'ensemble de la chaîne hospitalière" car "dans les étages il y a aussi des gens qui attendent" des places en centres de soins de suite et réadaptation, a poursuivi la directrice. [Avec AFP]
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