A l'origine de cette affaire, il y a deux plaintes déposées auprès du conseil régional de l'ordre des médecins. La première par le conseil départemental de l'ordre des médecins du Doubs, en 2016. La seconde déposée par l'Agence régionale de santé en 2017. Les deux parties plaignantes estiment que le professeur Humbert a violé le code de déontologie avec des propos "diffamatoires et injurieux envers des confrères" selon le conseil départemental de l'ordre des médecins du Doubs. Et deuxième faute, la violation du secret professionnel, relate France Bleu Besançon.
Le 19 avril dernier, le Pr Humbert a écopé d'une interdiction d'exercer la médecine pendant un an, avec six mois de sursis. "Moi qui en 30 ans de carrière n'ai jamais eu la moindre plainte d'un personnel, ni d'un malade" s'indigne le praticien qui se décrit comme un lanceur d'alerte. Il explique à France Bleu Besançon avoir "signalé des fautes préjudiciables aux malades" et que c'est pour cette raison qu'il se fait sanctionner. Une sanction qu'il juge d'ailleurs démesurée : "je crois qu'on n'a jamais vu ça, des médecins violeurs ont été condamnés moins que ça, des médecins qui ont détourné de l'argent, ont été condamnés moins que ça" assure-t-il. Il a donc fait appel. Du côté des parties plaignantes, le conseil départemental de l'ordre des médecins du Doubs a également fait appel de la décision. Le dossier a donc été envoyé à la chambre disciplinaire de l'ordre national des médecins. Le médecin est par ailleurs convoqué devant le tribunal correctionnel de Besançon. Il est poursuivi pour diffamation par le CHU de Besançon. Le professeur Humbert a lui aussi déposé une plainte, cette fois à l'encontre du CHU de Besançon, pour harcèlement moral. [Avec francebleu.fr]
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