Machine arrière. Malgré l’opposition de son ministre de la Santé, Thanos Pleuris, la Grèce va réintégrer ses soignants non-vaccinés contre le Covid-19 à partir du 1er janvier prochain, a indiqué l’AFP. Une décision – annoncée le 29 novembre, qui fait suite à l’avis du Conseil d’Etat, qui a jugé la mesure de suspension contraire au principe de proportionnalité. Début novembre, l’Italie avait déjà sauté le pas. La France ne semble toutefois pas prête à revenir en arrière, bien que les oppositions mettent la pression à l’Assemblée nationale – où des débats houleux ont eu lieu récemment sur le sujet. Le Gouvernement s’en remet jusqu’ici à l’avis de la Haute Autorité de santé et du Comité consultatif national d’éthique, qui sont attendus pour le début de l’année prochaine. Jusqu’ici, les autorités sanitaires s’étaient toujours montrées défavorables à une réintégration de ces personnels non-vaccinés. En juillet dernier, la HAS considérait en effet que "les données [n’étaient] pas de nature à remettre en cause" l'obligation vaccinale des soignants. L’Académie de médecine s’était elle aussi opposée à un retour en arrière. "La réintégration de professionnels de la santé non vaccinés au sein de l'équipe soignante compromettrait le climat de confiance et la cohésion qui doivent exister entre ses membres et avec les malades" et "mettrait en péril les malades fragiles", sans résoudre les difficultés actuelles de fonctionnement de l'hôpital, estimait-t-elle alors. Dans un post publié sur Twitter, ce mercredi 30 novembre, cette dernière a rappelé sa position. "Pour protéger les plus fragiles, les soignants non-vaccinés ne doivent pas être réintégrés", a-t-elle écrit.
Pour #protéger les plus #fragiles, les #soignants #non #vaccinés ne doivent pas être #réintégrés #COVID19 pic.twitter.com/zxiJ2VYCgm
— Académie de médecine de France (@acadmed) November 30, 2022
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M A G
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