Aurélien Rousseau, ancien patron de l’ARS Ile-de-France, nommé directeur de cabinet à Matignon
Il a débuté sa carrière comme professeur d’histoire-géographie en Seine-Saint-Denis, le voici directeur de cabinet à Matignon. Le haut fonctionnaire Aurélien Rousseau, 45 ans, a annoncé sa nomination par un tweet ce mardi matin, au lendemain de celle d’Elisabeth Borne au poste de Première ministre. Il succède à ce poste à Nicolas Revel, ancien directeur général de la Cnam, qui a été le bras droit de Jean Castex.
Au moment de commencer ma mission auprès d’@Elisabeth_Borne dont la confiance m’honore, j’ai une pensée pour ma grand-mère, Jeanne Boyer, élue à 29 ans en 1945 à Alès au sortir de la résistance et pour @VBedague qui est «la première» à avoir occupé ce poste, et de quelle façon !
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) May 17, 2022
Après trois ans à enseigner dans un lycée de Bondy, Aurélien Rousseau avait intégré en 2001 la mairie de Paris, en tant que directeur de cabinet de l’adjoint chargé des collectivités territoriales d’Ile-de-France.
Il était ensuite passé par l’ENA, dont il est sorti diplômé en 2009, choisissant par la suite d’exercer au Conseil d’Etat en tant que maître des requêtes. De 2012 à 2015, Aurélien Rousseau a opéré un retour à la mairie de Paris, occupant les fonctions de directeur de cabinet de Bertrand Delanoë puis de secrétaire général adjoint.
Directeur adjoint du cabinet de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve
Il fait ensuite ses premiers pas à Matignon, en tant que directeur adjoint du cabinet et conseiller social de Manuel Valls puis de Bernard Cazeneuve, de 2015 à 2017. Aurélien Rousseau est ensuite PDG de la Monnaie de Paris.
Un an plus tard, au printemps 2018, la ministre de la Santé Agnès Buzyn le charge du chantier ressources humaines dans le cadre des travaux de la stratégie transformation du système de santé, rapport qu’il rend en septembre 2018.
Entre temps, en juillet 2018, l’ancien prof d’histoire-géo avait été nommé directeur général de l’ARS Ile-de-France, officiant durant trois ans, dont un an en pleine crise du Covid, avant de demander à être déchargé de ses fonctions pour "reprendre un peu [son] souffle après des mois d’une intensité inouïe".
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