Et si les chiens étaient l’une des solutions ? Alors que la pandémie ne cesse de croître chaque jour dans le monde, des chiens sont dressés dans certain pays comme la France, la Grande Bretagne ou le Chili pour détecter la présence du Covid-19 chez les humains. “On sait déjà que des chiens dressés peuvent détecter des maladies, comme certains cancers ou le paludisme, par leur odorat”, explique Dominique Grandjean, professeur à l’École nationale vétérinaire d’Alfort, responsable de l’étude Nosais Covid-19 interrogé par La Croix. Cette fois, c’est dans la transpiration que les chiens pourraient trouver des traces du virus. Cela permet d’ailleurs aux animaux de renifler sans risquer de se contaminer eux-mêmes. Pour cela, explique le quotidien, il faut placer une “compresse ou un morceau de coton qu’on place pendant 10 à 15 minutes sous l’aisselle du patient, puis dans un bocal étanche durant 24 heures afin de s’assurer que le Sras-Cov-2 et les autres agents pathogènes meurent”. Le chien, lorsqu’il reconnaît l’odeur, marque alors l’arrêt devant le récipient et s’assoit ou aboie, au choix. Le taux de réussite est de 95% selon l’étude de l’École vétérinaire d’Alfort et il faut quatre à cinq jours au chien pour mémoriser l’odeur.
Plusieurs études françaises ont été lancés : les sapeurs-pompiers tentent de dresser leurs chiens depuis le mois de mai, idem depuis le mois d’avril à Alfort (Val-de-Marne). Toujours d’après La Croix, plusieurs pays sont demandeurs de cette technique : la Belgique, la Suisse, le Québec, l’Argentine ou le Brésil. Rappelons que les chiens possèdent 330 millions de capteurs olfactifs et une capacité à détecter des odeurs 50 fois meilleure que les humains. Au Chili, le professeur d’épidémiologie vétérinaire Fernando Mardones affirme que les chiens peuvent également percevoir de faibles changements de température de la peau, ce qui peut aider à déterminer si une personne est fiévreuse. Dans ce pays, ils devraient être massivement déployés dans les lieux de passage comme les gares, aéroports et dispensaires à partir du mois d’août. [avec La Croix et Le Figaro]
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