
Trou de la Sécu : un déficit moins important que prévu
Le déficit de la Sécurité sociale s'est moins creusé que prévu. Alors que la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2025 prévoyait un trou de 18,2 milliards d'euros en 2024, le déficit des régimes de base de la Sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) s'est finalement élevé à 15,3 milliards d'euros en 2024, selon des chiffres issus d'un audit en cours dévoilés par Les Echos.

La LFSS prévoyait 18,2 milliards d'euros de déficit de la Sécurité sociale. La réalité est en fait légèrement plus encourageante. Selon les chiffres tirés des comptes arrêtés par les organismes de Sécurité sociale le 14 mars, en cours d'audit, et dévoilés par Les Echos, le trou de la Sécu s'élèverait en fait à 15,3 milliards d'euros en 2024. Une embellie qui s'explique par des recettes supérieures à celles initialement prévues (à la fois celles assises sur les revenus d'activité et les recettes fiscales).
Le niveau des dépenses d'Assurance maladie est également moins important que prévu et atteint 256,4 milliards d'euros, soit 0,5 milliard d'euros de moins que l'Objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) 2024 rectifié dans la LFSS 2025.
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Michael Finaud
Non
On comprend parfaitement que ce gouvernement et ce Ministre pourtant médecin et ses 8 prédécesseurs détestent la médecine libérale... Lire plus
Pour autant, la Sécurité sociale accuse une dégradation de ses comptes de 4,5 milliards d'euros par rapport à 2023. En 2025, le déficit de la Sécurité sociale devrait dépasser les 22 milliards d'euros. Une dégradation qui s'explique notamment par le ralentissement de l'inflation.
Au final, la déficit de la branche vieillesse s'élève à 5,6 milliards d'euros en 2024, presque le double de 2023. Celui de la branche maladie atteint 13,8 milliards d'euros (contre 11,1 milliards d'euros en 2023). Celui de la branche accidents du travail-maladies professionnelles s'élève à 700 millions d'euros. Les excédents de la branche famille et le FSV se stabilisent à 1,1 milliard d'euros chacun.
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