Fin des consultations par téléphone : "une mesure en totale inadéquation avec l'évolution de la crise sanitaire"
Dispensation limitée de paracétamol, encadrement de l'hydroxychloroquine, prise en charge des IJ, renouvellement des traitements chroniques en pharmacie, nombre de téléexpertises autorisées… la sortie de l'état d'urgence sanitaire, le 10 juillet dernier, a mis fait fin à bon nombre de mesures exceptionnelles. Mais il en est une que la CSFM regrette amèrement : la dérogation permettant aux médecins de pratiquer la téléconsultation par téléphone.
Pour le syndicat, la consultation par téléphone avait pour avantage de limiter les déplacements de patients suspects Covid. Leur interrogatoire permettait aux médecins de "s'assurer que ces patients ne nécessitent pas un examen clinique et donc de diminuer le recours aux urgences" mais aussi de prescrire des médicaments, des tests virologiques et des arrêts de travail.
Une possibilité que les médecins de Mayenne, pourtant confrontés à un rebond du nombre de cas, n'ont plus, donc. "La plupart des médecins généralistes refusent de faire venir dans leurs cabinets des patients symptomatiques et les envoient dans les 3 SAU du département", relève la CSMF, qui met en garde les autorités sanitaires : "Ce qui se passe en Mayenne, d'autres départements risquent de le vivre aussi cet été".
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