Les jeunes généralistes se sont réunis les 7 et 8 décembre à Avignon pour élire un nouveau bureau et définir les chantiers prioritaires de l'année 2018.
Auparavant vice-président, Yannick Schmitt succède à Sophie Augros à la tête du Regroupement autonome des généralistes, jeunes installés et remplaçants (ReAGJIR). "Le chantier prioritaire concerne la protection sociale du jeune généraliste, qu’il soit remplaçant, jeune installé ou chef de clinique", expose dans un communiqué le nouveau président du syndicat, médecin généraliste à Lingolsheim (Bas-Rhin). ReAGJIR œuvrera pour obtenir l'intégration automatique des remplaçants au régime des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (PAMC), régime d’assurance maladie "plus avantageux que celui des internes (qui se voient couverts jusqu’à un an post-internat)". "Actuellement, les remplaçants ne peuvent relever de ce régime que s’ils ont remplacé plus de 30 jours", développe le Dr Schmitt. Dans le cadre du plan de lutte contre les déserts médicaux, la suppression de cette période de 30 jours a été annoncée, mais elle n'a finalement pas été concrétisée dans le PLFSS 2018. Autre cheval de bataille : l'accès des remplaçants non thésés à la CARMF. En cas d'arrêts de travail en lien avec une pathologie chronique, "ils ne bénéficient de l’intégralité de leur couverture qu’au bout de 6 ans (24 trimestres)", relève le président du syndicat. ReAGJIR compte également aider à l’installation des médecins en développant un système de référent local et de nouveaux services. Le syndicat travaillera enfin sur les questions de recertification, de télémedecine et de prévention.
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