"Le patient, devenu client, doit se poser la question : 'En ai-je pour mon argent ?'"
"Les études de médecine sont quasiment gratuites en France. La collectivité nationale, assurée par l’État, forme des médecins pour la soigner. L'assurance maladie est la cotisation que payent les usagers pour bénéficier de ce service. Transformer cet acquis en activité commerciale déroge à ces principes.
Accepter de payer plus cher un médecin peut être un choix. Le patient, devenu client, doit raisonner comme tel et se poser la question : 'En ai-je pour mon argent ?'. Viendront les comparatifs et l'obligation de résultats.
Les médicaments et prescriptions obéissent aux mêmes principes que précédemment. Il ne faut pas vouloir sortir partiellement du système quand ça vous arrange et y retourner pour votre profit. Assumer ces choix jusqu'au bout pourrait aller jusqu'à vouloir cesser de cotiser à l'Assurance maladie et payer la totalité de sa santé. Afficher les coûts réels de nombreuses maladies graves pourrait dissuader les intrépides..."
Par André J., médecin anesthésiste
Argument posté en réponse au débat "Approuvez-vous la proposition de l'Assurance maladie de dérembourser les prescriptions des médecins déconventionnés ?"
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