"L’hôpital tue ses internes" : un rassemblement devant le ministère après le suicide de cinq carabins depuis janvier

Protège ton interne. Cette phrase, l’InterSyndicale nationale représentative des internes (Isni) la martèle en boucle depuis plusieurs mois. Alors que quatre suicides d’internes ont été recensés au mois de février, un cinquième a été annoncé par le syndicat. Valentin, décédé le 30 mars dernier, était interne en première année de radiologie. 

En hommage à tous ces carabins disparus et pour dénoncer leurs conditions d’études, une quarantaine de personnes a donc décidé, samedi 17 avril, de se réunir devant le ministère de la Santé, en blouse blanche. “Hommage silencieux devant le @Sante_Gouv à tous les internes tués par l'hôpital, par leur cursus. Un hommage poignant avec les internes et plusieurs familles endeuillées. Nous ne les oublierons jamais. Nous n'abandonnerons pas notre combat pour eux”, a ainsi tweeté l’Isni samedi.  

#ProtegeTonInterne | Hommage silencieux devant le @Sante_Gouv à tous les internes tués par l'hôpital, par leur cursus. Un hommage poignant avec les internes et plusieurs familles endeuillées. Nous ne les oublierons jamais. Nous n'abandonnerons pas notre combat pour eux. @lipseim pic.twitter.com/ANPpaXmh51

— ISNI - InterSyndicale Nationale des Internes (@ISNItwit) April 17, 2021

5 suicides d’Internes depuis le début de l’année.
Pour eux, pr la société tout entière,
Il va nous falloir joindre nos forces.
Pensée à leurs familles et amis, à leurs collègues, à tous les soignants brisés par le système, qui ne tiennent que par amour du métier.
Battons nous pic.twitter.com/fIf6J2V1Il

— Sabrina AliBenali (@DrSabrinaaurora) April 17, 2021

Débat des lecteurs

Médecins, serez-vous prêts à aller exercer jusqu'à 2 jours par mois dans un désert ?

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Michael Finaud

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On comprend parfaitement que ce gouvernement et ce Ministre pourtant médecin et ses 8 prédécesseurs détestent la médecine libérale... Lire plus

Après une minute de silence et le dépôt de fleurs blanches, une grande banderole où il était inscrit “l’hôpital tue ses internes, aidez-nous à vivre” a été déployée, avec les noms des internes disparus depuis le début de l’année, ou des “XXX” pour ceux dont les familles ont souhaité garder l’anonymat.  

 
[avec France Bleu]