La campagne n’avait pourtant démarré que depuis le 13 octobre. Cela fait suite aux nombreux appels lancés en faveur de cette vaccination, dans le but d'éviter un engorgement des services d'urgences déjà confrontés à la pandémie de Covid-19. Au 31 octobre, « la couverture en France est passée de 19,0% à 34,2% (+15,2 points) pour l'ensemble des sujets à risque » (personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que les personnes atteintes de certaines pathologies chroniques), par rapport à la même date en 2019, a indiqué l'agence sanitaire dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire consacré à la grippe. Dans le détail, elle a augmenté de 13,4 points chez les sujets à risque de moins de 65 ans (11,9% à 25,3%) et de 15,9 points chez les sujets de plus de 65 ans (de 20,7% à 36,6%), précise SpF, qui a analysé les données de remboursement des vaccins anti-grippe.
En outre, il n'y a « pas de circulation active des virus grippaux identifiée par les réseaux de surveillance dédiés », relève SpF, qui rappelle que « la distanciation physique et les gestes barrières sont essentiels pour limiter la propagation de l'épidémie de Covid-19 et des autres virus ». Cette année, le gouvernement a commandé 30% de doses supplémentaires, ajoutées aux 13 millions du circuit habituel.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus