Il y a un an naissait le collectif - devenu association - Médecins pour demain grâce aux réseaux sociaux. Forte de plusieurs milliers de médecins, l’organisation demandait notamment un C à 50 euros. Mais, “en un an, les problématiques qui nous ont amenés à sortir massivement dans la rue n’ont reçu aucune réponse”, constate-t-elle à date anniversaire. “Pire”, écrit Médecins pour demain dans un communiqué, “depuis, l’exercice médical lui-même s’est dégradé à un point où l’on peut parler d’effondrement du système de santé”.
“Peut-on être un soignant totalement disponible quand on fait face aux inquiétudes financières au quotidien, aux brimades des caisses, aux tracasseries des logiciels Ségur, ou aux brimades des politiques ? Peut-on soigner correctement nos patients quand chaque jour des médicaments essentiels non remplaçables sont absents des pharmacies ? Quand les rendez-vous d’examens indispensables sont fixés si loin ? Quand notre collègue spécialiste est indisponible ? Quand les hôpitaux refoulent des prises en charge ingérables en ville ?”, poursuit l’association dans son texte.
“De façon évidente, les politiques n’ont aucune réponse si ce n’est le déni”, peut-on lire en conclusion. Mais, “le combat continue !” assure Médecins pour demain.
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