La fausse médecin généraliste qui avait tenté de devenir prof hospitalisée en psychiatrie
Infirmière, médecin puis institutrice. Tout ça, sans aucun diplôme. Samantha Avril a d’abord défrayé la chronique après être parvenue à exercer durant quatre mois en 2020 en tant que médecin généraliste dans un centre de santé de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). Et ce, sans être qualifiée. Poursuivie entre autres pour "pratique illégale de la médecine" et "mise en danger de la vie d'autrui" après le décès de deux patients qu’elle avait pris en charge, la trentenaire avait été placée en détention provisoire durant quelques semaines. Samantha Avril avait été libérée une première fois avant d’être de nouveau interpellée et renvoyée en détention. Celle-ci avait en effet tenté de s’inscrire sur un site de recrutement de médecins. Elle avait fini par être libérée sous contrôle judiciaire le 24 décembre 2021. Son avocat, Me Alain Guignard, avait plaidé la maladie psychiatrique pour demander sa sortie. "Elle entend des voix qui lui disent qu'elle doit être médecin. Ce n'est pas la prison qui lui faut mais un suivi psychiatrique plus poussé", avait-il alors déclaré. Elle avait déjà dupé les autorités en se faisant passer pour une infirmière sans diplôme, là encore. L'expertise psychiatrique réalisée au moment de l'instruction avait d’ailleurs conclu à l'altération de son discernement, indique RTL. Dernièrement, Samantha Avril avait refait surface… cette fois dans le domaine de l’enseignement. Le Journal de Saône et Loire avait révélé mi-septembre que la jeune femme avait tenté d’intégrer un Master enseignement en usurpant l’identité d’un autre étudiant de la faculté de Grenoble. L’université de Bourgogne avait décidé de porter plainte contre elle. Le Progrès annonçait quelques jours plus tard qu’elle avait finalement réussi à devenir institutrice remplaçante dans une école primaire du Beaujolais, avant d’être confondue par une collègue et suspendue au bout d’une semaine. Selon les informations de RTL, la jeune femme vient d’être hospitalisée dans un service de psychiatrie, pour une durée minimum de quinze jours, sur décision de son médecin psychiatre. Elle souffrirait de troubles schizo-affectifs altérant son discernement, précise la radio. [avec RTL]
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