Intimidations et menaces de décapitation : deux antivax condamnés

11/04/2022 Par Pauline Machard
Faits divers / Justice

Amende, peine de prison… Des délibérés rendus jeudi 7 avril dans deux affaires différentes ont sanctionné des antivax.   L’une des affaires, rapportée par La Montagne, concerne un Creusois de 32 ans, fondateur d’un “média indépendant”. L’homme était jugé pour avoir, en décembre dernier, diffusé sur les réseaux sociaux des vidéos dans lesquelles il appelait à “demander des comptes” aux soignants vaccinant des enfants, et à ceux qui défendent cette mesure. Il s’en était notamment pris au coordinateur du centre de vaccination de Valenciennes, qui a porté plainte, mais aussi au président de la République Emmanuel Macron et au Premier ministre Jean Castex. Le tribunal de Guéret l’a condamné jeudi 7 avril à une amende : 1 500 euros - dont 750 avec sursis - pour injure publique et diffamation et 1 500 - dont 750 avec sursis - pour “menace, violence ou acte d’intimidation envers un professionnel de santé”.

L’autre affaire, relatée par 20 minutes, concerne un infirmier exerçant en Suisse. Celui-ci avait notamment envoyé en février un courriel à 81 députés de la majorité, ayant pour objet “futur proche”. Il avait aussi envoyé ce message au directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, et à Yves Lévy, ancien président de l’Inserm et mari de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn.  Ce courriel était accompagné de deux vidéos : l’une montrant l’épisode de la chemise arrachée d’un dirigeant d’Air France par des salariés en 2015, l’autre une exécution par guillotine. “La première vidéo montre ce qui risque de vous arriver dans le meilleur des cas et la seconde dans le pire”, écrivait-il aux parlementaires, leur souhaitant “bonne nuit”. L’homme, âgé de 44 ans, qui a reconnu être l’auteur des messages et avoir voulu “faire peur”, mais qui contestait toute menace de mort, a été condamné jeudi 7 avril à Paris à dix mois de prison, une peine aménagée sous la forme d’un bracelet électronique. Il a en outre été condamné à payer 250 euros à chacun des 74 députés s’étant constitués parties civiles, et un euro symbolique à l’Assemblée nationale et à Yves Lévy. [Avec La Montagne, 20 minutes]

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

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Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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