"Cela ne vous suffit pas d'embêter mes jeunes confrères remplaçants ? A fortiori, le grand âge vous pose également problème... 100 ans ok, mais bon je suis toujours en exercice et cotise donc", écrivait le 29 novembre le doyen des médecins sur Twitter, interpellant l’ANDPC après avoir vu son inscription refusée. Interrogé par Egora, le médecin, qui exerce toujours à Chevilly-Larue (Val-de-Marne), nous faisait part de son agacement vis-à-vis de l’instance qui, malgré les relances, ne lui avait pas apporté d’explications. "Je comprends que les jeunes ressentent une injustice assortie de mépris. Au bout de 75 ans de rapports souvent farfelus avec une administration omnisciente et omnipotente, on ressent surtout un sentiment de gâchis ridicule", nous confiait-t-il, apportant au passage son soutien aux professionnels de santé remplaçants, récemment écartés de la prise en charge des formations dispensées par l’Agence du DPC.
Ce lundi, l’Agence nationale du DPC a souhaité nous informer du déblocage du compte du praticien. Déblocage permis grâce à l’intervention du Dr Bouet, président du Cnom, nous signale l’Ordre des médecins. "L’Agence précise que ce n’était nullement un refus d’inscription mais un rejet à la suite d’un contrôle informatique opéré sur les dates de naissance saisies visant à alerter sur de potentielles erreurs de saisie", explique l’ANDPC à Egora, soulignant le caractère "atypique" de la situation - qui explique "qu'elle n'ait pas été anticipée". L’Agence du DPC a par ailleurs tenu à rappeler que "les professionnels de santé ne sont pas exclus du DPC mais de sa prise en charge par l’Agence, réservée par le Code de la santé publique aux professionnels libéraux conventionnés et donc installés", alors que le message du Dr Christian Chenay a ravivé la colère de certains internautes.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus