Présenté comme "le projet phare de la feuille de route du numérique en santé" du Gouvernement, cet espace personnel doit comporter également à terme une messagerie sécurisée, un agenda de santé et un catalogue d'applications référencées par l'État, a précisé la délégation ministérielle au numérique en santé (DNS).
“Mon espace Santé” comprend aussi le DMP, relancé fin 2018. Aujourd'hui, "on a passé la barre des 10 millions" de DMP créés, a affirmé Dominique Pons, pilote de la DNS. Grâce à cet investissement détaillé ce jeudi 22 juillet et annoncé dans les accords de Ségur signés en juillet dernier, "d'ici 2 ans, l'ensemble des logiciels utilisés par les professionnels de santé seront compatibles avec Mon Espace Santé", a précisé la DNS dans un communiqué.
Au total, le volet numérique du Ségur prévoit un investissement de 2 milliards d'euros, entièrement financés par le plan de relance européen. Sur deux ans, 1,4 milliard seront ventilés notamment entre le financement et le pilotage des infrastructures et des équipements. Et sur cinq ans, 600 millions seront fléchés sur les établissements médico-sociaux, entre autres pour la modernisation de leurs équipements.
Le dispositif “Mon Espace Santé” a été prévu dans la loi Buzyn de 2019 et a commencé à être expérimenté dès juillet dans trois départements : la Haute-Garonne, la Loire-Atlantique, et la Somme. Il est créé par défaut pour tous les assurés, qui disposent d'un délai d'un mois pour s'y opposer.
[avec AFP]
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