L’Ordre des sages-femmes avait déjà “tiré la sonnette d’alarme”, en raison d’ “immenses difficultés” de recrutement. Dans un communiqué publié mardi 6 juillet, l’instance alertait que “sans réaction des autorités, l’été 2021 pourrait être dramatique”, car “les effectifs réduits ne permettent plus de garantir la sécurité des patientes”.
A l’approche de l’été, de nombreuses maternités rencontrent d’immenses difficultés à recruter des #sagesfemmes. Le @CNOSF tire la sonnette d’alarme : les effectifs réduits ne permettent plus de garantir la sécurité des patientes & des nouveau-nés. https://t.co/jcc30STbIF
— Ordre sages-femmes (@CNOSF) July 6, 2021
Le 10 juillet, c’est l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes qui lui a emboîté le pas, prévenant par voie de communiqué que “l’été va être particulièrement périlleux pour la prise en charge des grossesses, des accouchements et des suivis à domicile”.
#CodeRouge pic.twitter.com/FqXeQguHkC
— Organisation Nationale Syndicale des Sages-Femmes (@onssf) July 10, 2021
Causes de “l’hémorragie inédite” que vit la profession : les “contrats précaires” et le salaire indigne” proposés aux jeunes diplômées, dénonce l’organisation syndicale. Elle déplore aussi l’absence de discussions pourtant annoncées par le ministère dans le cadre du “Ségur de la santé”.
Rappelant les “promesses de revalorisation salariale et d’évolution statutaire formulées par les pouvoirs publics il y a plusieurs mois”, l’Ordre a regretté qu’un rapport de l’inspection générale des affaires sociales (Igas), attendu fin juin, n’ait “pas encore été remis”.
[Avec AFP]
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