Un million d'injections par semaine : des "vaccinodromes" pour exploser les compteurs de la vaccination

23/03/2021 Par Aveline Marques & Sandy Bonin
Politique de santé
Onze ans après la campagne de vaccination contre la grippe H1N1, les vaccinodromes vont faire leur grand retour en France. Ecartés en novembre de la stratégie gouvernementale, ces "grands centres de vaccination", où vont officier l'Armée et les pompiers, entre-autres, sont aujourd'hui présentés par l'exécutif comme la solution pour accélérer le rythme alors que des livraisons massives de doses sont attendues en avril et en mai.

  Ils seront opérationnels "dans les prochains jours", les premiers d'ici fin mars, puis au fil du mois d'avril . Le ministre de la Santé a annoncé hier l'ouverture de 35 "grands centres de vaccination" en avril. Ces "vaccinodromes" ou "mégacentres", "quel que soit le nom", seront "déployés à la fois par l'Armée et les pompiers sur le territoire national. Et nous en déployons avec l'Etat, l'Assurance maladie, un certain nombre d'autres aussi", a ajouté Olivier Véran. Il s'agit pour les autorités de "pouvoir être capables d'utiliser tous les vaccins qui nous sont livrés à partir du mois d'avril pour vacciner massivement les Français", a-t-il poursuivi, réaffirmant l'objectif de "10 millions de primovaccinés à la mi-avril". "Nous attendons une forte hausse des livraisons entre fin mars et début avril, notamment pour Pfizer averc autour de deux millions de doses hebdomadaires", a précisé le ministère de la Santé.  La création de ces vaccinodromes se fera sur deux leviers. Le premier est d'augmenter largement la capacité vaccinale des centres déjà existants. "Il faut doubler le nombre d'injections pour arriver à 1000 doses quotidienne", projette le ministère. Le second levier sera la création de nouveaux mégacentres "qui feront entre 1000 et 2000 injections par jour", ajoute le ministère qui table sur un million de doses par semaine au travers de ces grands lieux de vaccinations.  Ces mégacentres seront au nombre de un à deux par département. Les lieux seront choisis par les préfets et directeurs d'ARS.  Interrogé par l'AFP, le ministère des Armées précise que, le concernant, "la réflexion en cours concerne les hôpitaux d'instruction des armées", au nombre de huit sur le territoire national. "On envisage une intensification de la vaccination dans ces hôpitaux en fonction de nos moyens et du nombre de doses mises à disposition", explique-t-on au sein du ministère.   [avec AFP]

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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