Ils se considèrent comme des “adeptes” des médecins alternatives, qu’ils qualifient de “douce” ou “naturelle” mais sont étiquetés comme des charlatans. En quelques semaines, la crise Covid a fait émerger de nombreux autodidactes sur les réseaux sociaux, prodiguant conseils santé et astuces pour lutter contre le virus à toute personne en quête d’espoir face à une impasse thérapeutique. “Le coronavirus, si j’étais ministre de la Santé, ça serait réglé rapidos. Bain froid et jeûne pour tout le monde, un petit peu de jus de carottes et vas-y que je t’envoie”, affirme par exemple l’un d’eux, nommé Thierry Casasnovas, sur sa chaîne Youtube. Au total, révèle France Info, 70 signalements ont été reçus dans ce cadre par la Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) pendant la période du confinement.
France Info explique, que tous les signalements ont pour point commun de jouer avec “le marché de l’espoir”. Comprendre : proposer une solution pour soigner une pathologie que médecins et chercheurs ne savent pas guérir, comme c’est le cas pour le Covid-19. “On a vu des situations où ces gourous, ces influenceurs, revenaient sur des thématiques liées à la punition divine avec un regain de courant apocalyptique lié à la pandémie. On parlait beaucoup de l'imminence de la fin des temps. Le discours a profondément évolué du fait du Covid”, explique à la radio Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur s'exprimant au nom de la Miviludes. Cette dernière cite aussi l’exemple d’antidotes tels que les “bains de lumière métatronique” avec des soins énergétiques. La radio précise enfin qu’à l’heure actuelle, 40% des signalements concernent des sujets de santé. [avec France Info]
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