L’Institut national de la santé et de la recherche médicale lance un appel à s’inscrire sur son site Internet, à partir de ce jeudi 1er octobre, pour tester un des candicats vaccins contre le Covid-19. A l’heure actuelle, 300 projets de vaccin contre le Covid-19 sont développés dans le monde. En France, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) vient de lancer un appel à candidature en ligne pour débuter un essai. Elle espère réunir 25.000 volontaires. Toutes les personnes âgées de plus de 18 ans, qu’elles soient malades ou en bonne santé, peuvent s’inscrire en remplissant un questionnaire accessible sur le site de l’Inserm. Invitée sur France Info, la professeure Odile Launay, chargée de coordonner la plateforme de volontaires français, a précisé que les personnes considérées “à risque” pouvaient également participer aux essais, qu’elles aient des problèmes cardiaques, pulmonaires ou du diabète. “C’est vraiment une démarche dans le cadre d’un projet pour la population, pour la collectivité et là en l’occurrence pour le Covid, pour les gens les plus fragiles”, a-t-elle expliqué. Par ailleurs, les personnes ayant déjà été malades du Covid-19 sont aussi invitées à y participer.
“Si un essai a lieu dans votre région et qu’il vous correspond, un médecin vous contactera pour vous proposer d’y participer, ce que vous pourrez refuser à tout moment. Les différents essais vont se dérouler sur environ deux ans, vous pourrez donc être contacté rapidement ou dans plusieurs mois”, a de son côté détaillé l’Inserm, tout en ajoutant que se porter volontaire ne signifie pas qu’on sera automatiquement intégré dans un essai. “Chaque étude possède des critères d’inclusion, fondés sur l’âge, le sexe, le type et le stade de la maladie, les antécédents médicaux, les maladies associées. Ces critères garantissent l’homogénéité des groupes, et donc l’obtention de résultats fiables, pertinents et robustes”, explique l’institut de recherches médicales. Lors des essais, les volontaires recevront une ou plusieurs injections. Ils resteront ensuite sous observation entre 30 minutes et 4 heures après l’administration du vaccin, puis feront l’objet d’un suivi quotidien la première semaine puis hebdomadaire pendant un mois. Enfin, précise France Bleu, un dispositif spécifique de suivi est prévu à la fin de l’essai incluant l’ANSM et des médecins généralistes. [avec France Bleu]
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