Invitée d’RTL mardi 8 septembre, la professeure et cheffe du service de maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine a indiqué avoir été testée positive au coronavirus. Pour l’instant, elle a également confié ne pas avoir de symptômes à part “le nez qui coule”.
Selon ses propos, elle soupçonne d’avoir contracté le virus via sa fille, qui a fait sa rentrée scolaire le 1er septembre dernier et qui présente également depuis quelques jours un nez qui coule. “On était tous assez inquiets” par rapport à la rentrée scolaire, a-t-elle également lâché, regrettant un protocole sanitaire pas assez strict. Il y a quelques jours, la Pr Lacombe avait d’ailleurs signé une tribune aux côtés de médecins généralistes pour que le protocole sanitaire dans les écoles soit plus contraignant.
L’infectiologue a toutefois nuancé ses propos en relevant que des efforts étaient faits pour “trouver un compromis entre de bonnes règles sanitaires et la possibilité pour chacun de vivre le plus normalement possible”.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes l’ont interpellé afin de savoir si elle comptait se soigner avec de l’hydroxychloroquine. Elle leur a répondu que si elle devenait “vraiment malade” elle se mettrait “entre les mains de ses collègues médecins”, qui la traiteront “au mieux des connaissances scientifiques actuelles” et en fonction de ses symptômes.
Si je deviens vraiment malade, je me mettrai entre les mains de mes collègues médecins qui me traiteront au mieux des connaissances scientifiques actuelles et en fonction de mes symptômes. #StandWithScience
— Lacombe Karine (@LacombeKarine1) September 8, 2020
Interrogée enfin sur la réduction de la quarantaine de 14 à 7 jours, Karine Lacombe s’est déclarée en faveur d’une règle “au cas par cas” en fonction de la gravité des symptômes présentés, mais avec un “minimum de sept jours”.
[avec RTL]
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