Un an après le début de son remboursement par l’Assurance Maladie, 60 000 actes de téléconsultations ont été pris en charge. Des chiffres en deçà des prévisions du Gouvernement, malgré une nette augmentation sur ces six derniers mois. Cela fait un an que les médecins peuvent coter des actes de téléconsultation. Bilan : depuis le 15 septembre 2018, 60 000 actes ont été pris en charge partout en France. Des chiffres légèrement décevants comparés aux prévisions du Gouvernement - 500 000 actes en 2019. Malgré tout, la téléconsultation a enregistré une nette augmentation sur les six derniers mois. 2 000 consultations ont en effet été observées en janvier, contre 7 000 au mois de mai et environ 3 300 la semaine de la rentrée. “Nous savions qu’un temps serait nécessaire à l’appropriation de ce mode d’intervention”, reconnaît Nicolas Revel, directeur de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie, dans un communiqué diffusé ce jeudi 12 septembre. Les médecins généralistes libéraux en tête Selon l'Assurance maladie, près de 1 600 médecins libéraux ou structures de santé ont facturé des téléconsultations. Les médecins généralistes sont en tête (65%, contre 35% pour les autres spécialistes). Les utilisateurs de ce mode de consultation sont aussi plus jeunes : la moitié d’entre eux ont moins de 50 ans. D’après l’Assurance maladie, les patients le sont également puisque sur les 30 000 bénéficiaires recensés depuis début septembre, un tiers a moins de 30 ans et 56% moins de 40 ans. Le recours à la consultation est enfin inégal selon les régions : l’Île-de-France représente à elle seule 44 % des actes alors que l’Hérault, par exemple, n’en représente que 13 %. “Je suis aujourd’hui confiant : la montée en charge nette va aller en s’accélérant, en s’appuyant notamment sur les autres professions engagées dans la démarche comme les infirmiers ou les pharmaciens”, conclut Nicolas Revel.
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