Le parquet de Marseille a élargi l'enquête sur le Levothyrox. Ouverte pour "bessures involontaires", il s'agit désormais d'une enquête pour "homicide involontaire" a indiqué le procureur de la République de Marseille.
L'information judiciaire sur le Levothyrox confiée au pôle santé du tribunal de grande instance de Marseille avait été ouverte contre X, pour tromperie aggravée, blessures involontaires et mise en danger de la vie d'autrui. Le parquet a décidé de l'élargir à "homicide involontaire". "Cette étape judiciaire constitue une étape normale de la procédure, dès lors que des plaintes invoquent ce motif", a réagi le laboratoire allemand Merck dans un communiqué. "Aucune conclusion ne peut être tirée de ce réquisitoire supplétif: je suis confiant dans la démonstration qui pourra être faite à terme d'absence d'infraction commise par Merck", a souligné l'avocat du laboratoire. "Cette nouvelle enquête démontre que, contrairement à ce qui était prétendu par un certain nombre de responsables politiques, il s’agit bien d’une crise sanitaire majeure dans laquelle les victimes ont été totalement délaissées", dénonce maître David-Olivier Kaminski, avocat parisien qui défend près de 200 familles. Dans le volet civil du dossier, une action collective a été engagée contre le laboratoire Merck, pour défaut d'information et préjudice d'angoisse. Le procès a eu lieu à Lyon en décembre. Le délibéré doit être rendu le 5 mars. [Avec AFP et Leparisien.fr]
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