Trente députés ont demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les difficultés posées par le changement de formule du Levothyrox.
Trente députés issus de plusieurs groupes parlementaires ou non-inscrits se sont alliés dans une proposition de résolution réclamant la création d'une proposition de résolution sur "les dysfonctionnements du système de pharmacovigilance révélés par la crise sanitaire liée à la nouvelle formule du Levothyrox". "C'est un sujet d'intérêt général pour la politique de santé publique, c'est le sens du caractère transpartisan de cette proposition", a indiqué la députée Delphine Batho. "La demande de création d'une commission d'enquête est fondée sur ce qui n'a pas marché dans le système de pharmacovigilance, qui avait pourtant été réformé après l'affaire du Mediator", a-t-elle estimé. Dans leur proposition de résolution, les députés rappellent notamment qu'une mission "flash", diligentée par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, a déjà planché sur le sujet. Présidée par le député LR Jean-Pierre Door, cette mission avait conclu fin octobre 2017 qu'il ne s'agissait pas "d'une crise sanitaire" mais d'une "crise médiatique". Les députés estiment que le "désordre" dans la réaction des autorités "ne peut se résumer à une simple question d'information et de communication", et plaident pour "examiner le fonctionnement du système de pharmacovigilance et des alertes de sécurité médicamenteuses" afin de déterminer "les défaillances qui ont mené à la situation actuelle". [Avec AFP]
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