Les députés de la commission d'enquête sur l'alimentation industrielle ont présenté leur rapport ce mercredi. Les propositions visent à améliorer la fabrication des aliments, l'éducation ou la publicité. Parmi les mesures, le rapport propose notamment de réduire le nombre d'additifs autorisés dans les éléments transformés. D'ici 2025, il ne devrait y avoir que 48 additifs, dont seulement quatre d'origine chimique, contre 338 autorisés aujourd'hui. Les rapporteurs proposent aussi d'établir une limite dans la teneur en sel, en sucre et en acide gras, afin d'atteindre les recommandations de l'OMS. Alors que les Français consommeraient en moyenne 10 à 12 grammes de sel par jour, la recommandation de l'OMS est de 5 grammes. Par ailleurs, les parlementaires, songeant à leurs vieux jours et à ceux de leurs concitoyens, proposent d'améliorer les repas en Ehpad et à l'hôpital. Une autre proposition concerne l'éducation à l'alimentation. Les élus souhaitent en faire un enseignement obligatoire dès l'école primaire. Autre axe d'action préconisé par le rapport : la publicité. Le logo Nutri-Score sur les produits transformés et ultra transformés fabriqués en France sera rendu obligatoire, de même que l’étiquetage d’une mention de l’origine des produits et la proportion globale d’additifs. Les députés signataires entendent aussi lutter contre les inégalités sociales en mettant en place une allocation sous forme de coupons délivrés par les caisses d’allocations familiales, destinée aux familles en situation de pauvreté ayant des enfants à charge, afin de leur permettre de s’alimenter plus conformément aux recommandations du Programme national nutrition santé. Pour encadrer et suivre ces nouvelles mesures, un secrétariat général à l'alimentation pourrait être créé, suggèrent les parlementaires. [Avec Francetvinfo.fr]
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