Des patients qui réclamaient en justice le retour de l'ancienne formule de Levothyrox ont été déboutés. Un juge de Toulouse a considéré que les importations d'Euthyrox ne permettaient pas de parler de défaut d'approvisionnement.
23 patients avaient saisi le Tribunal de grande instance de Toulouse afin que Merck leur fournisse en urgence l'ancienne formule du Levothyrox. Mais le juge des référés a considéré qu'il y avait eu "une introduction d'Euthyrox sur le territoire français" et que de ce fait "il n'y avait pas de défaut d'approvisionnement", a précisé Jacques Lévy, l'avocat des plaignants. Le préjudice d'anxiété n'a pas non plus été reconnu. Ce référé a été mené par des patients qui n'avaient pu se joindre à une première procédure à Toulouse le 14 novembre, leurs dossiers n'étant pas prêts. La justice avait alors condamné le laboratoire à fournir "par le biais des circuits de distribution et de commercialisation, sans délai" l'ancienne formule aujourd'hui dénommée Euthyrox à 25 patients de la Haute-Garonne. Mais depuis, d'autres décisions de justice ont débouté les plaignants en arguant notamment de l'existence de substituts et de la mise sur le marché par le laboratoire de 200 000 boîtes d'Eutyrox. "Les plaignants ont été déboutés de l'ensemble de leurs demandes. Le juge a constaté qu'il n'y avait ni pénurie, ni préjudice d'anxiété. Il a par ailleurs souligné les efforts mis en œuvre par Merck pour importer et mettre à disposition des stocks d'Euthyrox pour tous les patients qui en avaient besoin. C'est tout le sens de l'engagement des équipes Merck auprès des patients", a souligné le président de Merck France, Thierry Hulot. [Avec AFP]
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