Plusieurs parents accusés à tort d'avoir maltraité leurs bébés atteints de maladies rares causant fractures ou hématomes inexpliquée, ont créé l'association Adikia, pour s'entraider et informer le public de ces erreurs médico-judiciaires.
L’association Adikia regroupe de nombreux parents de bébés dont les pathologies provoquent des fractures ou des hématomes inexpliqués. Lorsque des médecins effectuent un signalement pour maltraitance en vertu de la protection de l’enfance, les bébés sont alors séparés de leurs familles et placés pendant des mois. Leurs parents sont poursuivis pénalement tant il leur est difficile de faire reconnaître l’erreur diagnostique. Le site de l’association vise à informer le public de ces erreurs médico-judiciaires et à apporter conseils et informations à toute personne vivant la même injustic, expliquent les initiateurs d'Adikia. Virginie Skibinski, dont le fils souffre d'un trouble rare de la coagulation qui provoque des saignements spontanés, l'hypofibrinogénémie, faisant penser au syndrôme du bébé secoué, a été accusée à tort à la suite d'un signalement médical, mise en examen, séparée durant un mois de son bébé et, in fine, blanchie grâce aux témoignages des services sociaux, ce qui lui a valu un non lieu judiciaire. C'est elle qui a créé un groupe Facebook il y a deux ans et demi pour raconter son histoire. De nombreux parents ont alors découvert avec surprise qu’ils n’étaient pas les seuls à vivre exactement la même situation. Et une centaine de parents accusés à tort ont créé l'association Adikia le 1er septembre 2017.
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus