Deux ans de loyer offerts pour le médecin qui acceptera de s'installer : qui dit mieux ?
Pour attirer un médecin, les maires des communes situées en zone sous-dense ont bien compris qu'offrir un an de loyer était la moindre des choses. Le maire de Saint-jean-de-Maruéjols (Gard), commune confrontée à plusieurs départs en retraite, a décidé de doubler la mise.
Un local de 80 m2, situé en plein cœur du village, rénové et accessible aux personnes en mobilité réduite. C'est ce que propose le maire de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan au médecin généraliste qui acceptera de s'installer dans ce village de 810 habitants. Confronté à plusieurs départs à la retraite non remplacés dans le secteur, Thierry Daublon a mis une offre sérieuse sur la table : deux ans de loyer pris en charge, quand la plupart des communes se borne à une seule année.
Coiffeuses, esthéticienne, pépiniéristes...
"Nous nous engageons à faciliter la recherche d'un logement, ajoute l'édile. Nous sommes en zone de revitalisation rurale, ce qui signifie pour le médecin qui s'installera qu'il va bénéficier d'aides fiscales, notamment pour les actes d'urgence et les gardes, ceux-ci seront exonérés d'impôts." Et le maire de vanter dans les colonnes de Midi libre les atouts de son village : "des services médicaux particulièrement actifs", "une école à cinq classes", des "commerces divers" (boulanger, boucher, bar, restaurants, matériel informatique, coiffeuses, esthéticienne, pépiniéristes). Est-ce suffisant ? "Je veux y croire", répond Thierry Daublon. [Avec midilibre.fr]
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