Gel du point d'indice, retour du jour de carence, suppressions d'emplois… Les soignants de la Fonction publique ont prévu de se mobiliser mardi 10 octobre contre "l'étranglement financier" de l'hôpital public.
"Les attaques contre le système de santé se perpétuent sans que l’on entrevoie la moindre prise de conscience concernant la mise en danger des soignants et des usagers dans notre pays. Sourd aux appels des professionnels de santé qui subissent la mobilité à outrance, la surcharge de travail, l’alternance jour/nuit, les rappels à domicile, le gouvernement choisit de répondre par de nouvelles restrictions" tonne le syndicat de Coordination nationale infirmière (CNI). Le CNI se mobilise contre le gel du point d’indice à compter du 1er janvier 2018, le retour du jour de carence dès 2018 mais aussi contre la "suppression de 120 000 emplois sur les 3 versants de la Fonction Publique". Il réclame "l’attribution de fonds permettant aux établissements de soins d’avoir les moyens de garantir une adéquation des effectifs à la charge de travail quotidienne, de pallier l’absentéisme, d’envisager une gestion des postes aménagés digne de ce nom pour les agents ayant des restrictions médicales".
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Les praticiens hospitaliers sont également appelés à faire grève le 10 octobre aux côtés des fonctionnaires par une dizaine de leurs syndicats, dans une démarche exceptionnelle visant à dénoncer "l'étranglement financier" de l'hôpital public et la baisse de leur pouvoir d'achat. Ce préavis de grève "concernant l'ensemble" des médecins, pharmaciens et dentistes "des établissements publics de santé" a été adressé mercredi à la ministre de la Santé Agnès Buzyn par deux intersyndicales (Avenir Hospitalier et la CPH, réunies au sein d'APH) qui réclament "l'ouverture de négociations". [Avec europe1.fr]
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