Ce mardi, le Comité consultatif national d'éthique s'est prononcé en faveur de l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. La disposition pourrait bientôt entrer dans la loi. Pourtant, en février 2013, Edouard Philippe avait signé une tribune fustigeant la PMA.
En février 2013, en plein débat parlementaire sur le mariage pour tous, Edouard Philippe, alors maire du Havre, avait cosigné une tribune avec Nathalie Kosciusko-Morizet dans laquelle il s’opposait fermement à la légalisation de la PMA. "Nous nous opposerons résolument à la PMA pour les couples homosexuels féminins, et à la GPA qui, au nom de l'égalité, ne manquera pas d'être réclamée par la suite", écrivait alors le Premier ministre. "Voter oui donnerait un blanc-seing au gouvernement. Voter oui viendrait encourager le gouvernement à poursuivre sur une voie dont il a déjà indiqué qu'elle le conduirait jusqu'à la PMA", indique la tribune. Le chef du gouvernement s’était abstenu de voter le mariage pour tous. Ce mardi, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) s'est prononcé en faveur de l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires, en réaffirmant son opposition à la GPA et à la congélation des ovocytes. Emmanuel Macron a fait preuve de beaucoup de prudence de son côté pendant la campagne présidentielle. Il s’était déclaré "à titre personnel" favorable à la GPA. Dans un courrier aux associations LGBT, le candidat avait déclaré qu'il attendrait que le CCNE "ait rendu son avis (...), pour pouvoir construire un consensus le plus large possible", tout en se disant "favorable" à une loi ouvrant la PMA "aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires". Une réforme qui pourrait être introduite dans la prochaine révision de la loi de bioéthique prévue pour 2018. [Avec RTL.fr]
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