Méningites : Santé publique France confirme la recrudescence des cas
L’agence sanitaire souligne cependant que "le rebond des IIM n’est pas un phénomène inattendu après deux années de faible circulation des méningocoques". Elle met en avant deux hypothèses pour expliquer ce phénomène : une immunité diminuée du fait d’une faible exposition de la population pendant la pandémie ; et une saison épidémique plus marquée, en lien, en particulier, avec la forte épidémie de grippe qui a pu "entrainer un risque d’infection invasive bactérienne (méningocoques, streptocoques)". La répartition des sérogroupes apparait très inégale sur le territoire et SFP mentionne l’existence de cas groupés d’IIM B en 2022 (Auvergne-Rhône-Alpes, Strasbourg), qui semblent "contenus" aujourd’hui. Dans ce contexte, la vaccination est fondamentale : "le rebond observé en saison 2022-2023 rappelle l’importance de la vaccination des nourrissons pour les protéger contre les infections liées aux sérogroupes B et C".
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