Dix-sept essais randomisés, contrôlés, impliquant 899 participants ont été analysés. La méta-analyse globale montre que l’alimentation en temps restreint est associée à une diminution significative du poids avec une différence moyenne de poids de -1.60 kg (IC 95 % = -2.27 à -0.93) et une diminution significative de la masse grasse avec une différence de masse grasse de -1.48 kg (-1.59 à -1.38). Les analyses en sous-groupes montrent que l’alimentation en temps restreint peut réduire le poids corporel et la masse grasse, particulièrement chez les sujets en surpoids, avec dans ce sous-groupe une différence pondérée de poids de -1.43 kg (-2.05 à -0.81) et une différence en termes de masse grasse de -1.56 kg (-1.67 à -1.44). L’alimentation en temps restreint a également des effets bénéfiques sur le bilan lipidique chez les sujets en surpoids avec une diminution des triglycérides (différence moyenne pondérée = -1.27 g/l ; -2.49 à -0.52), une baisse du cholestérol total (différence -0.64 g/l ; -0.74 à -0.54) et du LDL cholestérol (différence = -0.7 g/l ; -0.09 à -0.04). Toutefois, l’alimentation en temps restreint n’a pas d’effet significatif sur le tour de taille, sur l’indice de masse corporelle, l’hémoglobine glyquée ou la pression artérielle.
En conclusion, cette méta-analyse actualisée montre que cette méthode d’alimentation en temps restreint pourrait constituer une approche efficace pour améliorer l’état métabolique chez les sujets non obèses, en particulier chez les sujets en surpoids. En revanche, chez les obèses (IMC ≥ 30 kg/m2), la perte de poids n’était pas significative et la perte de masse grasse était à la limite de la significativité.
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