Vers une "révolution" en cancérologie, grâce à la radiothérapie flash
Selon le communiqué qui accompagnait l’événement, il s’agit là d’un outil « révolutionnaire » qui est basé sur l’utilisation des électrons de très haute énergie (VHEE – Very High Energy Electrons), pour traiter les cancers résistant aux thérapies classiques. Cette méthode permet de réduire fortement les effets secondaires liés à la radiothérapie. Un premier exemple de ce dispositif, qui repose sur les technologies du Cern, va ainsi être installé au CHUV. « Aujourd'hui, cet accord tripartite représente un grand pas en avant. Il porte sur le développement, la planification, la conformité d’un point de vue réglementaire et la construction du premier dispositif de radiothérapie au monde capable de traiter des tumeurs importantes et profondes à l'aide de la technique Flash » précise le Cern, dans son communiqué. La technique Flash utilise des faisceaux d'électrons de très haute énergie, c’est-à-dire de 100 à 200 MeV, ce qui permet d’atteindre des tumeurs jusqu'à 20 cm de profondeur. Ils peuvent être focalisés et orientés « avec une précision presque impossible à obtenir avec des rayons X ». Cette technologie possède, en outre, l’avantage d’être compacte, donc facilement implantable dans les centres hospitaliers. Et elle pourrait aussi « potentiellement réduire le coût des traitements » étant, par exemple, beaucoup moins couteuse que la protonthérapie. « La technologie FLASH représente un réel espoir pour augmenter le potentiel de guérison des cancers par la radiothérapie, et l'étape actuelle permettra des premiers développements cliniques cruciaux dans ce domaine » a souligné le Pr Jean Bourhis, chef du Département de Radio-oncologie au CHUV. Mais, même si les espoirs sont grands, nous n’en sommes encore qu’aux débuts. Il faudra attendre 2 ans pour la mise en route de cet outil ; les premiers essais cliniques étant prévus pour 2025.
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