Réhabilitation respiratoire : un collectif pour faire entendre la voix des patients

15/01/2020 Par Marielle Ammouche
Pneumologie
Bien que les bénéfices de la réhabilitation respiratoire (RR) aient été largement démontrés, on estime à seulement 9% le nombre de patient qui en bénéficient. Le manque d’information ainsi que le faible nombre et la disparité de répartition des structures pratiquant ce traitement, expliquent cette insuffisance.

"Nous lançons un cri d’alarme au nom des malades souffrant de maladies respiratoires chroniques, car retrouver sa capacité à respirer, c’est devenir autonome, reprendre goût à l’exercice et donc à la vie ! La Réhabilitation Respiratoire est donc une véritable nécessité dans la prise en charge de ces maladies", déclare ainsi Marie-Agnès Wiss-Laurent, présidente de la Fédération Française des Associations et Amicales de malades, Insuffisants ou handicapés Respiratoires (FFAAIR). Pour mieux faire entendre la voix des patients, un collectif - Action Souffle- a été créé. Rassemblant associations de patients souffrant de maladies respiratoires chroniques et pneumologues, Action Souffle vise à "promouvoir la RR pour les patients, en particulier par une activité physique régulière et adaptée à leur état et surtout intégrée à leur quotidien pour un mieux-être général" précise un communiqué de presse daté du 10 janvier. Parmi les actions entreprises, Action Souffle a mené un état des lieux de la réhabilitation respiratoire en France au travers d’une enquête. Les résultats visent à enrichir la carte de la RR établie par le groupe de travail Alvéole, et qui est disponible sur le site de la Société de pneumologie de langue française (www.splf.fr). Action souffle a aussi publié en décembre dernier un manifeste dans lequel elle fait 6 propositions concrètes pour : encourager la prescription de RR par les médecins généralistes et les pneumologues (meilleurs information et cartographie des centres de RR), permettre l’égal accès à tous à la RR sur tout le territoire (augmenter le nombre de centres et les capacités d’accueil ; des procédures plus flexibles ; prise en charge financière du transport ou covoiturage), et favoriser le maintien des acquis post RR (formation diplômante ; aides aux  associations)

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