Quarante études (1 027 participants avec des données pour 44 comparaisons) ont été incluses dans la méta-analyse. Trente-cinq comparaisons évaluaient un pancréas artificiel avec délivrance d’insuline seule, alors que neuf comparaisons ont évalué des pancréas artificiels avec délivrance d’insuline et de glucagon. Seules neuf études présentaient un faible risque de biais. La proportion de temps dans l'intervalle quasi normoglycémique (3,9-10,0 mmol/L) est significativement plus élevée avec l'utilisation du pancréas artificiel, aussi bien pendant la nuit (différence moyenne pondérée = 15,15% ; IC 95% : 12,2 à 18,1%) que sur l’ensemble des 24 heures (différence moyenne pondérée = 9,62% ; 7,54% à 11,7%). Les pancréas artificiels ont un effet favorable sur la proportion de temps passé, sur 24 heures, en hyperglycémie > 10 mmol/L (-8,52% ; -11,14% à -5,9%) ou en hypoglycémie < 3,9 mmol/L (-1,49%; -1,86% à - 1,11%), en comparaison du traitement témoin. La robustesse des résultats pour le critère principal a été vérifiée dans les analyses de sensibilité, en incluant seulement les essais à faible risque de biais (11,64%; 9,1% à 14,18%) ou les essais en conditions normales de vie non supervisées (10,42%; 8,63% à 12,2%). Les résultats étaient cohérents dans une analyse en sous-groupes à la fois pour les pancréas artificiels hormonaux simples et doubles. En conclusion, les pancréas artificiels constituent une approche efficace et sûre pour le traitement des diabétiques de type 1 ambulatoires. Les principales limites des données actuelles concernant ces systèmes sont liées à l'incohérence des rapports sur les résultats, à la petite taille des échantillons et à la courte durée de suivi des essais individuels.
Forme-t-on trop de médecins ?

Fabien Bray
Oui
Je vais me faire l'avocat du diable. On en a formés trop peu, trop longtemps. On le paye tous : Les patients galèrent à se soigne... Lire plus
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